Quelles sont les conséquences de l’alcoolisme

je m’appel Laurent j’ai 42 ans , j’ai commencé a boire a l’âge de 16 ans et suis devenu barman a l’âge de 19 ans, et jusque a mes 30 ans je ne pouvais pas comprendre ses gens qui devenait alcooliques, car après la cuite du week-end rien que la vue d`une bouteille me dégoutais…et a mes 38 ans quelque chose a changé, le verre du matin au réveil ou même pendant la nuit était devenu nécessaire et pendant 4 ans j’ai tout essayé pour contrôler ma consommation d’alcool sans succès, sans l’aide les alcooliques anonymes et le programme des 12 étapes je serai peut être mort aujourd’hui…mais parlons des consequences de l’alcoolisme.

L`alcoolisme se caractérise par une perte de liberté par rapport à sa consommation d’alcool .

Même s’il y a une volonté d’arrêt ou de modérer la personne ne parvient plus à maîtriser sa consommation et perd progressivement le contrôle de sa vie .

Boire devient son activité la plus importante qui monopolise chaque instants, la vie s’organise alors autour du produit et celui-ci devient le maitre de son consommateur.

Les conséquences de l’alcool sur la santé

L’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France, tuant près de 50 000 personnes chaque année.

La consommation de boissons alcoolisées augmente le risque de certains types de cancer à partir d’un seul verre par jour. 

Vin, bière, apéritif, alcool fort (spiritueux). C’est la molécule d’alcool (éthanol) qui est cancérigène.

Neuf cancers sont lies a la consommation d’alcool  : cancer de la bouche, de la gorge (larynx, pharynx),de l’œsophage,du foie, du côlon et du rectum

Le cancer du poumon, le cancer du sein et les maladies cardiovasculaires sont les principales causes de décès liés à l’alcool.

L’alcool est toxique pour le cerveau et les gros buveurs peuvent éventuellement développer une démence.

L’alcool est en partie responsable des homicides, des suicides et des accidents de la route.

La moitié de tous les crimes sont commis sous l’influence d’alcool et de drogues.

Parmi les maladies physiques, on peut citer :   les troubles digestifs ,les problèmes liés à l’hypertension et les maladies qui peuvent en découler comme les AVC, l’infarctus du myocarde, les maladies des artères et des veines ;

la pancréatite (inflammation du pancréas) 

la cirrhose (maladie du foie) et la stéatose hépatique à partir de 10 g d’alcool par jour 

les varices œsophagiennes

la rhabdomyolyse aiguë 

le vieillissement prématuré de l’ensemble du corps.

Conséquences de l’alcool sur la santé

 mentale

Outre les conséquences physiques, l’alcool aura également un impact sur la santé mentale à plus ou moins long terme avec notamment :  

-un état dépressif ;

-une mauvaise qualité de sommeil et des problèmes d’insomnie 

-des pertes de mémoire 

-des difficultés de concentration ;

-un sentiment de tristesse ;

-une forte angoisse ;

-La depression

L’alcool fait partie de la catégorie des dépresseurs, ce type de drogues agit sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et en ralentissant le fonctionnement du corps.

L’alcool peut souvent atténuer ou éliminer les sentiments dépressifs à court terme grâce à ses effets euphorisants et stimulants.

Mais à long terme, la consommation chronique d’alcool peut devenir un facteur déclenchant ou aggravant de l’état dépressif.

Dans le cas d’une humeur dépressive, l’alcool apportera d’abord un soulagement mais dans un deuxième temps, il aggravera la dépression. Après quoi, vous voudrez boire davantage, et ainsi de suite.

 Lorsque vous en consommez souvent et en plus grandes quantités, un cercle vicieux peut se mettre en place.

À partir du moment où la personne prend le produit pour calmer une anxiété, elle va rentrer dans un mécanisme de tolérance.

Il va falloir augmenter progressivement les doses pour se calmer, l’alcool est donc un mauvais anxiolytique qui rend dépressif.

Il est un agent dépressif pour le système nerveux central et Lorsqu’on boit de l’alcool, on active dans le cerveau des systèmes bien reconnus (celui de la récompense par exemple), qui vont eux-mêmes activer deux neurotransmetteurs impliqués dans la dépendance de l’alcool : le GABA (acide gamma-aminobutyrique) et le glutamate. 

Pour des gens dépressifs, les consommations excessives d’alcool vont endommager les fonctionnalités de ces neurotransmetteurs ».

« L’alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neurotransmetteurs.

Effet sur le cerveau

L’alcool a un effet néfaste sur le cerveau.

Mis en évidence grâce à l’imagerie médicale, la consommation à long terme diminuerait la matière grise.

Elle peut également provoquer des troubles de l’attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d’abstraction et des fonctions exécutives.

L’alcool est un anesthésiant, il agit donc comme une drogue sur les cellules cérébrales, ralentissant la communication entre les neurones. De plus, les cellules cérébrales se transforment et fonctionnent différemment. 

Certaines cellules cérébrales disparaîtront également, ce qui est connu sous le nom de « perte de tissu cérébral ». 

Ceci est clairement observé en consommant 6 verres d’alcool par jour et est dû à la toxicité de l’alcool qui détruit les cellules cérébrales. 

C’est pourquoi des années de consommation excessive d’alcool réduisent le volume cérébral, par exemple, le volume cérébral d’un très gros buveur peut diminuer de 10 à 15 % après 10 à 15 ans.

L’alcool a un effet majeur sur le cortex frontal (la partie avant du cerveau).

Les dommages au cortex frontal entraînent donc une baisse des capacités intellectuelles.

De plus, une mauvaise maîtrise de soi augmente le risque de réactions impulsives et réduit l’efficacité des freins naturels (par exemple, limiter sa boisson).

Conséquences sur l’environnement social

Les alcooliques ne sont souvent pas conscients de leur état et de leurs attitudes changeantes envers l’alcoolisme.

Ces changements d’attitude comprennent souvent :

-Hypersensibilité

-Agressivité

-Indifférence à ce qui l’occupait autrefois.

-Anxiété extrême;

-Un sentiment de vulnérabilité.

-Conflit dans sa relation professionnelle

-Des lacunes liées à son manque de motivation et d’attention.

-Risque de licenciement

-Dette progressive

-Les expulsions et le paiement des loyers ne sont plus une priorité pour les alcooliques.

-Les alcooliques se replient sur eux-mêmes, rejetant inconsciemment leur environnement.

-Risque d’accident pour les usagers de la route.

L’alcool non seulement intoxique, mais désinhibe également. C’est pourquoi il est beaucoup plus facile de prendre des décisions hâtives et d’agir plus rapidement que d’habitude lorsque vous êtes ivre.

Violences verbales, violence domestique, agressions de rue, vandalisme, batailles juridiques…etc..

Cette impulsivité accrue les rend plus susceptibles de réagir de manière colérique ou agressive.

En général, plus vous buvez, plus vous devenez irritable et impulsif. Un harcèlement léger peut alors se transformer en explosions d’agression verbale ou physique.

L’alcool perturbe les fonctions cognitives. En particulier, cela affecte votre capacité à traiter les informations.

Les buveurs se concentrent davantage sur les actions directes et les réactions qu’elles provoquent que sur les effets à long terme. C’est ce qu’on appelle la « myopie alcoolique ».

Ainsi, l’alcool augmente l’impulsivité qui provoque une nervosité, qui peut dégénérée en accès d’agressivité verbale ou physique.

Conséquences sur l’environnement familial

De nombreux cas de divorce sont liés à des problèmes d’alcool, lorsque quelqu’un devient alcoolique, toute la famille est menacée.

De plus, les alcooliques sont souvent irritables, impatients et parfois violents.

La séparation est souvent necessaire afin de protéger la famille et les enfants.

L’alcoolique n’est pas conscient des changements dans son attitude et son état est associé à la consommation d’alcool.

Par conséquent, les accusations n’ont aucun sens.

Obtenez de l’aide professionnelle. Il est très difficile de communiquer avec un alcoolique , c’est pour cela et c’est bien connu en AA, seul un alcoolique peut en aider un autre.

Le mot-clé de la dépendance à l’alcool d’un être cher est « tranquillité d’esprit et soutien ».

Pour surmonter sa dépendance, il a besoin d’être conseillé et encouragé à rejoindre un groupe de soutien. https://alcooliques-anonymes.fr/

Après 4 années durant lesquelles j ai essayé de contrôler ma consommation sans succès, j ai appris aux alcooliques anonymes que seule l abstinence pouvait me délivrer de l emprise de l alcool.

Laurent Winderickx

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